Mon marathon de La Rochelle !

Marathon de La Rochelle influenceuse sport running

Un mois et des brouettes après mon marathon de La Rochelle, voici mon compte rendu tant attendu ! Ce marathon route est le troisième à mon actif après celui du Cognac et du Cap Ferret (j’exclus les marathons trail de ce compteur car pour moi cela n’a rien à voir) et pour la toute toute première fois, j’avais décidé de suivre un plan d’entrainement. Est-ce que l’entrainement à payé ? La réponse ci-dessous héhé.

Pourquoi le marathon de La Rochelle ?

Si j’ai choisi ce marathon, c’est parce que c’est une vraie institution dans le Sud Ouest. D’ailleurs, c’est le second plus grand marathon de France loin derrière Paris (environ 6 000 participants à La Rochelle contre 40 000 à Paris). Mais à la différence de marathon de Paris, celui de La Rochelle est organisé par une association et en tant que vice-présidente d’une association de course à pied le Happy Running Crew, ce sont des détails qui comptent !

Ensuite, la période pour s’entraîner et vraiment idéale puisque la course est fin novembre. Pour mon plan d’entrainement de 12 semaines, j’ai commencé la prépa début septembre. Cela n’empiète pas sur l’été où je préfère largement prendre l’apéro, faire de la rando et du trail, prendre quelques jours de vacances… Et c’est idéal à la rentrée pour adapter doucement mais sûrement sa routine sportive!

La dernière raison qui m’a fait pencher pour le marathon de La Rochelle et pas des moindres, c’est que mes proches pouvait facilement venir me voir (à proximité de Bordeaux) et m’encourager à plusieurs reprises grâce au parcours en 2 boucles. Avoir sa famille et ses amis qui t’encouragent lors d’un marathon, ça n’a pas de prix. Sans oublier qu’il s’agissait de la 29ème édition, l’année de mes 29 ans : c’était un signe !

Bonnes adresses pour le marathon de La Rochelle

La veille, j’ai réservé une table au Prao Saint Nicolas, une adresse où j’avais déjà été brunché avec mes copines rochelaises du Happy Running Crew. C’est un restaurant qui propose une cuisine saine et de saison avec chaque jour, une carte qui change en fonction des arrivages. À l’occasion de marathon de La Rochelle, un menu spécial pour le marathon était proposé (entrée – plat – dessert). C’était vraiment délicieux et très digeste donc je vous le recommande vivement (avec ou sans marathon).

Pour le logement, j’ai obtenue une nuit gratuite sur le site HOTELS.com grâce au système de fidélité qui propose 1 nuit offerte toutes les 10 réservations. Je vous recommande vivement cette plateforme pour vos réservations d’hôtels c’est super avantageux !

J’ai choisi l’hôtel La Tour de Nesle qui se trouve à quelques mètres du départ, vraiment impossible de faire plus près !!! C’était tellement pratique car depuis la fenêtre de notre chambre on pouvait surveiller la météo, l’organisation dans les SAS, le monde et surtout, rester au sec jusqu’à la dernière minute. L’hôtel lui aussi avait adapté son fonctionnement pour l’occasion et proposait un petit déjeuner à partir de 6h du matin, une bagagerie pour garder nos affaires pendant la course et une chambre de courtoisie pour pouvoir se doucher après la course (pour ceux qui arrivaient après 12h l’heure du check in). C’était vraiment très bien rodé !

Bon à savoir pour le retrait des dossards : l’organisation du marathon de La Rochelle est vraiment au top. Nous y sommes allés à l’heure de pointe le samedi après-midi vers 17h et malgré une queue interminable à l’entrée, nous avons attendu seulement 20 minutes. L’occasion de retrouver une petite partie de notre joyeuse troupe !

Communauté sport instagram Happy Running Crew

Compte rendu du marathon de La Rochelle

Qui dit marathon fin novembre proche de l’Océan dit météo capricieuse ! Il peut faire froid, il peut pleuvoir, il peut y avoir du vent. C’est le jeu ma pauvre Lucette ! Le 24 novembre 2019 nous avons été plutôt chanceux pour la météo puisqu’il n’a plu qu’au départ et pendant la première heure. Bon par contre, nous sommes partis vraiment trempés, il y avait de grosses flaques dans les SAS et c’était assez pénible de devoir les contourner en plus de tous les coureurs.

8H30 : On sort de notre cosy hôtel pour affronter la pluie et rejoindre nos SAS respectifs. À La Rochelle, il y a un double départ : un pour les hommes (seniors et master 1) et un pour les femmes et les masters 3 hommes et au delà. Cela permet de fluidifier le départ comme les rues sont très étroites. Le choix de la séparation hommes/femmes et seniors/masters m’échappe toujours… Tout ça pour vous dire que c’est l’heure où Adrien et moi nous séparons pour rejoindre nos SAS respectifs. Malgré la foule j’ai pu croiser ma petite Manon au départ, trop happy de voir une petite tête connue ! Et là je m’aperçois que je suis partie avec ma ceinture gourde sans eau… J’aurai pu les remplir avec de l’eau de pluie tant il pleuvait mais j’ai préféré demander à l’organisation, le problème a été réglé hyper vite ! Je retourne dans le SAS toute seule sous la pluie et là petit bonheur, ma Camille et son Damien qui me rejoignent par pur hasard. Le plaisir d’échanger et de se motiver au départ, ça n’a pas de prix ! 

9H : COUP DE DÉPART OFFICIEL !!! Camille ayant prévu de courir à un rythme plus élevé, je décide de ne pas partir avec elle et d’attendre le meneur d’allure de 4h. Ayant fait une prépa en 4h, j’avais dans l’idée de suivre le meneur d’allure le plus longtemps possible, en sachant pertinemment que la barre était bien haute. Je laisse donc passer des dizaines de coureurs avant de franchir la ligne d’arrivée et là, comme par magie, EVA !!! On se fait un gros câlin et j’en oublie mon meneur d’allure, on part toutes les deux et on ne se quittera pas jusqu’au 23ème kilomètre. Le départ est assez pénible je vous l’avoue. Je ne suis pas friande des courses où il y a beaucoup de monde, ça m’oppresse un peu et je n’aime pas devoir doubler ou faire l’effort de trouver mon rythme et sur les 2 – 3 premiers kilomètres, impossible de se mettre dans l’allure souhaitée tant il y a du monde. Mais c’est à ce moment que je vois mon comité de supporters personnel composé de ma maman, ma tatie, ma petite soeur et même mon papa qui m’a fait la surprise de venir ! De quoi me booster pour les 40 prochains kilomètres.

9H20 : RETROUVAILLES D’ADRIEN ! Quand tout à coup je vois parmi la foule un mec en train de faire pipi sur le bas côté, veste nouée en biais dans le dos, cheveux en bataille, nuls doute qu’il s’agit d’Adrien ! Je l’appelle en lui faisait des grands gestes et il nous rattrapera quelques minutes plus tard. Adrien avait prévu de faire les 10 premiers et les 10 derniers kilomètres avec moi mais la veille il a eu l’idée de courir le marathon en entier s’il n’avait aucun signe de fatigue ni de douleur dans son orteil qui lui a causé des petits soucis médicaux pendant la préparation. J’ai donc mon meneur d’allure personnel pour cette course et heureusement parce que je n’ai pas eu le feeling avec le meneur d’allure 4h présent dans notre SAS. Il n’a fait que zigzaguer et prendre des trajectoires absolument pas adaptées à ce qu’on le suive et ne prenait pas soin de regarder qui allait courir avec lui. Surtout, son rythme était dès le départ trop élevé pour un objectif 4h donc j’ai laissé tomber. Dommage car en théorie suivre un meneur d’allure pourrait vraiment m’aider. Si vous avez déjà expérimenté je suis curieuse d’avoir votre avis à ce sujet !

9H55 : 10KM ! On repasse devant nos supporteurs préférés rejoints par mes meilleurs amis et je leur crie « plus que 32 kilomètres » en faisant ma maligne ! Je savais pertinemment en le disant que je ferai moins ma maligne plus tard mais dans la vie faut profiter de chaque instant pas vrai ? Il ne pleut plus donc je demande à Adrien de leur donner mon kaway. Adrien est au petit soin pour m’aider en terme d’équipement et de ravitaillement pendant la course et c’est vraiment un luxe que d’avoir un lièvre personnel. Nous avons un tout petit peu d’avance sur l’allure marathon 4h mais Adrien fait en sorte que l’on n’aille pas trop vite, le pire est à venir et il faut garder du jus. On attaque à ce moment là la deuxième partie du parcours, loin du centre ville, avec pas mal de ligne droites et de faux plats montants, dans un paysage urbain sans grand intérêt… Bref, vous l’aurez compris, c’est à mon sens la partie la moins intéressante du parcours… Et dire qu’il faut la refaire dans 2h…

10H30 : Ma ceinture gourde commence à me gêner donc je demande à Adrien de la passer à nos supporters préférés en prenant au préalable les gels bio Overstims prévus pour mon ravito. Ma petite soeur a prévu un parcours pour pouvoir nous voir à 6 endroits différents pendant la course. Avec les pancartes Happy Running Crew x Mizuno, on peut les repérer hyper facilement dans la foule c’est vraiment super pratique ! 

10H58 : SEMI MARATHON BABY ! Les quelques kilomètres où l’on passe dans la vieille ville sont vraiment super : c’est joli et il y a une ambiance de folie. Au moment où l’on passe l’arche du semi-marathon symbolisant le mi-parcours, les speakers parlent du premier kenyan qui arrive à son 40ème kilomètre. Franchement, j’aurai préféré ne pas savoir qu’il lui reste 2,195km car ça me déprime un peu. On repart donc tous les trois avec Eva et Adrien par la boucle des Minimes mais j’ai le moral dans les chaussettes. Heureusement, les jambes avancent toutes seules, toujours au rythme de croisière (environ 5’35min / km).

11H10 : 23ème KILOMÈTRE ! Inconsciemment je pense que quand on a le moral en berne pendant une course, on est plus alerte aux messages que peut nous envoyer notre corps. En l’occurence, là j’ai eu envie de faire pipi ! J’ai pris le temps de m’arrêter rapidement et c’est là que j’ai perdu ma petite Eva. Une poulette en cachant une autre, j’ai partagé quelques instants avec ma Camille à ce moment là pour mon plus grand plaisir !

12H : Quelque part entre le 30 et le 32ème KILOMÈTRE, je revois ma famille qui m’encourage, je fais un peu moins la maline que 2 heures auparavant et mon temps par kilomètre augmente légèrement mais tout va pour le mieux. Je m’apprête à attaquer la deuxième boucle avec le grand faux plat montant qui casse bien les pattes !!! Adrien me dit de me positionner derrière lui, de ralentir le rythme et de m’accrocher. J’obéis sagement et ça me fait un bien fou de récupérer mais à partir de ce moment là cela devient très dur de reprendre le ryhtme marathon sur lequel je me suis entraînée. Je ressens le besoin de marcher à chaque ravitaillement ce qui me ralentit bien entendu, mais je suis agréablement surprise de voir à quel point la machine se relance bien par la suite ! Je continue donc sur un rythme plutôt correct en prenant mon temps au ravitaillement…

12H30 : 37ème KILOMÈTRE, PATATRAC ! Grosse et vive douleur au mollet qui m’oblige à m’arrêter en pleine foulée. Je n’ai jamais eu de contracture, de crampe ou de déchirure donc je ne sais pas du tout ce qu’il m’arrive. Je suis obligée de marcher pendant environ 300 mètres mais comme à chaque course, préparation ou non, j’écoute mon corps à 300% et le chrono passe au second plan. On repart en alternant course et marche puis à l’approche du cap des 40 kilomètres, l’excitation est à son max et me donne des ailes ! En plus, on revoit ma famille une dernière fois avant de rentrer en ville. Adrien a un petit coup de mou sur la fin car le pauvre bougre n’avait pas prévu de courir un marathon ce jour-là (il devait juste m’accompagner les 10 premiers et les 10 derniers kilomètres) et ne s’était pas alimenté correctement. Qu’importe le chrono tant qu’on termine tous les deux, Adrien m’a boosté pendant toute la course et c’est à moi de prendre le relai. Challenge accepted ! L’ambiance est vraiment génial en centre ville et l’arrivée sur le port de La Rochelle est de loin la plus chouette à mes yeux.

13H10 : 42,195 KILOMÈTRE, on casse la ligne ensemble, les étoiles plein les yeux, le sourire jusqu’aux oreilles, l’adrénaline à son maximum et le coeur qui fait boum boum. Cette sensation là vaut tellement le coup d’être vécu… J’en ai des frissons rien qu’en y repensant…

Et après ?

Après le marathon, j’ai fait deux semaines de pause complète pour bien récupérer. Cela m’a vraiment fait un bien fou ! J’ai repris doucement lors de session plogging à Paris et Bordeaux. J’ai très peu couru en décembre mais c’est important à mon sens de faire une petite trêve après un tel effort, toujours pour mieux repartir avec de nouveaux projets sportifs en tête pour 2020 bien sûr…

Je suis déjà inscrire à 2 marathons trail pour les beaux jours ! Mais en attendant, il me tarde tellement de reprendre le ski de fond…

À très vite pour de nouvelles aventures enneigées !
Chloé

Marathon de La Rochelle arrivée